Aujourd’hui, on estime qu’un tiers de la population française souffre d’allergies respiratoires. Or, selon une étude réalisée en 1968, cette proportion n’était que de 3,8 %… Quant aux allergies alimentaires, entre 2,1 et 3,8 % des Français en souffrent. Pollution, origines génétiques, assainissement de la maison, les causes de ce pic d’allergie varient selon les recherches…
Cependant, les traitements habituels sont toujours les mêmes : traiter le symptôme avec des antihistaminiques, des corticoïdes, et éventuellement désensibiliser la personne. La médecine traditionnelle chinoise adopte une approche différente : au lieu d’essayer d’éliminer les allergies, il s’agit plutôt de se demander pourquoi une personne développe ces réactions…
L’allergie en médecine allopathique
La médecine allopathique explique une réaction allergique comme une réaction anormale et excessive du système immunitaire à des substances normalement inoffensives que les personnes allergiques inhalent, ingèrent ou touchent. Après le premier contact avec du pollen ou de la nourriture, l’organisme produit des anticorps spécifiques contre l’allergène IGE (Immunoglobuline E). En cas d’allergies, au deuxième contact, ces anticorps vont provoquer une réaction inflammatoire sous forme de rhinite, d’asthme, de conjonctivite et d’urticaire.
Les conséquences peuvent être graves : choc anaphylactique, œdème de Quincke. Ainsi, au début, la médecine allopathique conseillera à une personne de s’éloigner des allergènes : arbres, aliments, animaux. Si les symptômes persistent, des antihistaminiques seront prescrits, puis des corticoïdes, et si ceux-ci ne suffisent toujours pas, une désensibilisation sera pratiquée (prise d’allergènes pour que l’organisme s’y habitue).
Point de vue de la médecine chinoise
Contrairement à une cause externe ou antécédente (prédisposition génétique), la médecine traditionnelle chinoise s’intéresse davantage aux causes internes de ces réactions allergiques. Selon elle, ces symptômes ne sont que la manifestation d’un déséquilibre organique plus profond : en premier lieu, la rate, les reins ou les poumons, bien que tous les organes puissent être concernés. La logique est donc différente : au lieu d’éviter ou de combattre l’allergène, on renforce la résistance de l’organisme.
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Diminution de l’énergie protectrice et de l’énergie juste
Un facteur commun pour les personnes allergiques est une carence énergétique protectrice appelée Wei Qi. Cette énergie circule entre la peau et les muscles chez Biao. C’est un peu comme notre armure de protection. Cette énergie étant contrôlée par le poumon, la faiblesse énergétique de cet organe peut être à l’origine d’une diminution des forces protectrices. Mais les reins sont aussi importants car ils sont à la base de la bonne énergie (zheng qi). Cette énergie permet à notre corps de résister aux attaques de facteurs pathogènes externes.
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Déséquilibre énergétique de la rate
Une des fonctions de la rate est de nourrir le Sang et de séparer le pur de l’impur. Si vous mangez trop de matières grasses, un excès d’humidité se forme, ce qui entraîne la formation de coups de soleil (mucosités, toxines). Ce crachat sera un facteur d’obstruction et de stagnation. Le dysfonctionnement de la rate entraîne une mauvaise absorption de l’énergie qi et est plus ou moins susceptible de provoquer ou d’entretenir des réactions allergiques à long ou à court terme.
Briser le cercle vicieux des allergies
Notre alimentation ou notre mode de vie en général peuvent provoquer un déséquilibre énergétique qui se manifeste sous la forme de réactions allergiques. Par conséquent, les allergies ne sont pas pour la vie et peuvent être guéries ! Consulter un thérapeute en médecine chinoise peut vous aider à déterminer s’il existe un déséquilibre énergétique ou émotionnel.
La formule bien connue de la pharmacopée chinoise peut également vous aider à renforcer votre énergie protectrice. Cette formule s’appelle Yu Ping Feng Pian. Il renforce le Qi, renforce le Biao et limite la transpiration. Les plantes qu’il contient (astragale, saiera et atractylodes) dispersent les énergies pathogènes, renforçant l’énergie interne.